Benoît et Vincent - Fondateurs de Shoco.fr

Découvrez leur site ici

Shoco.fr, c'est quoi ?

Shoco.fr c’est le projet de plateforme internet dédiée à la communauté du court métrage. Si on prend un par un les différents composants de la définition de Shoco. Tout d’abord " Plateforme internet " parce que nous essayons de penser Shoco.fr comme un lieu. Un lieu convivial évolutif et ouvert.

" Communauté " parce qu’on pense que ce sont les internautes qui font internet. Et donc notre but à terme, c’est que les spectateurs d’un côté, les réalisatrices et réalisateurs de l’autre deviennent acteurs de la plateforme – qu’ils s'emparent de Shoco comme d'un outil. Nous imaginons par exemple qu’ils puissent pour les premiers, découvrir des œuvres inspirantes, interagir entre eux et pour les seconds, avoir des retours, des critiques, des fans de la première heure et on l’espère des financements.

Enfin " dédié au court métrage " parce que nous pensons que le court métrage est le format le plus riche du cinéma. Riche parce qu’il peut s’affranchir des contraintes (économiques notamment) auxquelles est assujetti le long. Or il n’y a pas à l’heure actuelle en France, sur internet, un lieu ouvert permettant d’assouvir l’envie de certains internautes de découvrir ce qui se fait dans le court - dans toute sa diversité.

Pour l’instant nous avons mis en place la Shoconews qui marche plutôt bien. Une newsletter dans laquelle nous faisons découvrir tous les lundis midi un court métrage pour faire un tour d’horizon de ce format.

Comment vous est venue l'idée de créer Shoco.fr ?

C’est Vincent qui est à l’origine de Shoco.fr. Quand il dirigeait le festival de courts métrages étudiants Une Nuit Trop Courte à Grenoble, pas mal de spectateurs venaient le voir à la fin des séances pour lui dire qu’ils avaient apprécié découvrir ce format en grand écran et qu’ils se demandaient ou revoir et partager leurs découvertes. À l’heure d’internet il paraissait étrange qu’une grande partie des courts métrages de qualité produits chaque année dorment dans des tiroirs. D’où l’idée de Shoco. Un lieu où les courts pourraient poursuivre leur vie en rencontrant leur public au-delà des festivals et des télévisions.

Avez-vous quitté vos travails respectifs pour vous occuper de Shoco.fr ou est-ce une passion ?

Nous sommes tous deux fraîchement diplômés et faisons le pari de créer notre propre emploi. Avant ça, Vincent a bossé dans la distribution et la production et moi-même dans la tech et le marketing. Oui, entreprendre en matant des courts métrages toute la journée devient une passion commune !

Quelles ont été les différentes étapes de la création de Shoco ?

Premièrement il a fallu prendre de l’assurance. Nous avons passé quelques concours pendant nos études. On a terminé 3e au startup weekend de Grenoble, on a eu une aide de la région Rhône Alpes et il n’en fallait pas plus pour nous motiver à lancer Shoco. Puis, il y a eu une énorme phase de découverte du microcosme du court métrage en France. Plein de rencontres, très souvent positives. Ensuite on a retourné nos poches pour trouver quelques sous pour lancer l’activité. Ensuite, on a monté une équipe, défini, redéfini, reredéfini (etc…) la stratégie, fait des plannings à gogo et puis voilà on est encore dedans et c’est loin d’être terminé.Shoco n’est pas encore un produit fini, il reste bien des étapes à franchir !

Qu'est-ce qui différencie Shoco des autres sites similaires ?

Je pense principalement le fait que nous avons commencé en tant que société. Notre but assumé c’est de devenir un acteur privé - pérenne financièrement - du court métrage. On ne veut pas faire ça le weekend où comme un à-côté comme c’est le cas pour d’autres sites français qui proposent des courts métrages. On ne veut pas non plus vivre de subventions - ce n’est de toute façon pas possible en tant que diffuseur de courts car les aides sur cette partie du cycle de vie du court métrage sont principalement versées à des acteurs historiques bien identifiés. On veut prouver qu’une économie du court dynamique, à solde positif et vertueuse est possible. Donc pour ça, on se donne les moyens. On recherche des financements et des personnes qui croient qu’il y a quelque chose à faire pour dynamiser/dynamiter, créer un appel d’air dans le secteur du court métrage.

Avez-vous de nouveaux projets pour Shoco ?

Oui, nous sommes en train de développer une activité de distribution plus classique, nous devrions avoir quelques surprises à communiquer rapidement ! Ce qu’on peut dire à l’heure actuelle c’est que grâce à Shoco le public devrait pouvoir découvrir des courts métrages au cinéma, dans des avions et sur les plateformes VOD les plus connues. À ce titre, s’il y a certains de vos artistes qui recherchent des distributeurs, on est là !

Bien entendu, ce n’est pas tout mais tout viendra en temps et en heure. Ce qui est sûr c’est qu’en 2016 ça va remuer !

Vous pouvez d'ailleurs nous suivre sur Facebook et Twitter afin d'être tenu au courant de notre actualité.

Shoco comme chocolat ?

Héhé, Shoco comme The SHOrt COmmunity, soit en français la communauté du court métrage ! 

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